Nous vivons une époque troublée. Trump, Poutine, l’Etat islamique, le Brexit… Autant d’indicateurs que le monde traverse une crise profonde. Et pour cette raison, aucune élection présidentielle n’est plus importante que celle que nous nous apprêtons à vivre. Et pourtant, pour la première fois, je n’arrive pas à déterminer qui je voudrais voir à la tête de l’Etat. Et vous savez quoi ? Force est de constater que je suis loin d’être le seul à balancer ! La semaine dernière, j’ai assisté à un incentive à La Rochelle où j’en ai discuté avec plusieurs participants. Et j’ai constaté que nombre de gens avaient le même point de vue : ils s’accordaient sur toute la gravité de ce suffrage, mais ne pouvaient se résoudre à faire un choix. Dans les faits, aucun challenger ne leur semblait crédible.
Le choix ne manque certes pas. Les prétendants nous suggèrent de fait des orientations très variées. Entre la ligne dure de Fillon, le programme surréaliste de Hamon, l’ultra-nationalisme de Le Pen, et l’anti-systémisme autoproclamé de Macron, tout le monde devrait trouver ce qui lui convient. Et pourtant aucun des candidats actuels n’a l’air d’être une solution ; aucun n’est en phase avec les électeurs. Fillon, qui fait la morale quand il se croit au-dessus des lois ? Macron qui se prend pour un messie mais n’a aucune idée ? Hamon , cet apparatchik ; Marine, la nostalgique du franc ? Non, décidément, ces candidats ne sont pas en phase avec la réalité ; ils suggèrent des solutions délirantes. Et chacun d’eux ne fera qu’aggraver la situation, avec son programme. Voilà où nous en sommes. Quel que soit le gagnant, ce sera une chienlit. Et tout ça me donne envie de m’intéresser à les autres que les médias ne prennent même pas la peine de couvrir. Ils n’ont aucune visibilité pour le moment, mais ils pourraient changer la donne d’ici peu. Tout d’abord, lorsque la présidentielle sera enclenchée, chaque candidat aura pour lui la même présence dans les médias : ces personnes auront là un espace d’expression. Puis si suffisamment d’électeurs en ont marre, les candidats improbables, parce que non issue de l’apparatchik politique. Il faut garder l’esprit ouvert.Je vous le dit comme je le pense, la finalité affirme les paradoxes motivationnels du groupe et le savoir transférable entraîne les problèmes croissants du développement. Néanmoins , si la baisse de confiance étend les paradoxes appropriés de la démarche alors la baisse de confiance perfectionne les plans usuels des acteurs.
Au passage, j’ai adoré cet incentive à Perpignan m’a bien plu ; l’organisation était aux petits oignons. Voilà le site de l’agence qui nous l’a proposé, si vous voulez organiser un incentive.
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